« – Je ne me sens pas légitime.

– Est-ce que tu sais faire ?

– Oui, je sais faire. Mais il y a des gens qui sont plus compétents, qui savent mieux que moi car ils ont plus d’expérience, plus de diplômes. Ils ont écrit un livre, fait des conférences ou sont installés depuis plusieurs années.

– Oui, mais tu sais faire. Alors fais ! Et ose le dire ! »

« Fais ! » C’est un peu simpliste pour se libérer du syndrôme de l’imposteur…

Pour notre interlocuteur qui n’est pas confronté à cela, il ne voit pas vraiment où est le problème. Il dira que c’est un manque de confiance et qu’il faut juste se lancer.

Je crois que c’est plus subtil pour avoir été une « experte en auto-sabotage » et nous avons parfois du mal à mettre les mots sur pourquoi nous n’osons pas, sur pourquoi nous faisons de l’auto-sabotage et nous procrastinons plus que de mesure et pourquoi nous n’arrivons pas à communiquer sur notre activité, à oser dire ce que l’on fait …

Souffrez-vous du syndrome de l’imposteur ?

Pour ma part, je m’en suis rendue compte car je me rendais compte que j’avais des difficultés à faire certaines choses (notamment tout ce qui est de se mettre en avant, communiquer sur ce que je fais, me rendre joignable par mes clients en indiquant mes coordonnées et en expliquant SIMPLEMENT comment je peux les accompagner).

Ces difficultés n’étaient pas d’ordre technique : je savais comment faire.
Si vous avez du mal à communiquer, que vous ne l’avez jamais fait, la première étape est de se former et d’apprendre ou de demander à quelqu’un qui vous aidera à le faire.

Ces difficultés n’étaient pas d’ordre « gestion du temps et priorités ». J’en parle dans un autre article.
Travailler sur sa communication par exemple nécessite du temps. S’accorder ce temps et libérer des heures dans notre planning demande de la discipline intérieure. Les outils comme la matrice Eisenhower, le planning à la semaine et le respect de votre rythme de travail vont vous permettre de créer ce temps à consacrer aux sujets sur lesquels vous procrastinez.

Lorsque l’on s’est formé, que l’on libère du temps pour travailler à développer son activité sur plusieurs semaines / mois…, mais que l’on n’arrive pas à finir l’action de communication hyper importante, là, il faut aller chercher ailleurs.
Par exemple, un entrepreneur décide de créer son site internet seule. Il se forme à l’aspect technique (WordPress, Wix ou un site simple sur Google my business).
Il passe des jours, des semaines, des mois. Mais il n’arrive pas à le mettre en ligne… Il le laisse perpétuellement en mode « brouillon ». Ou ne communique jamais dessus car il y a encore des pages « en construction ».

Et comme il n’a pas mis son site en ligne, il s’interdit de distribuer ses cartes de visite ou flyers, de communiquer sur son activité autour de lui. C’est un schéma classique que je vois très souvent…

Il y a perfectionnisme … jusqu’à un certain point. Un moment, c’est sûrement de la procrastination et de l’auto-sabotage.
Là, il s’agit d’aller explorer les blocages inconscients, les croyances erronées et… faire le ménage dans tout cela !

Qui est concerné ?

Tout le monde peut être concerné par le syndrôme de l’imposteur… sauf les imposteurs. L’imposteur, lui, n’a pas de problème ! L’imposteur, c’est une personne qui abuse de la confiance d’autrui par des mensonges, en usurpant une qualité.

Le syndrôme de l’imposteur, c’est « j’ai les qualités, compétences et éventuels diplômes, mais je ne me sens pas légitime, je ne me sens pas à la hauteur, je n’ai rien de plus que l’autre. » (même un peu moins)

Cela touche plus particulièrement les métiers où il y a plus d’humain et d’invisible que de concret et de visible.

C’est-à-dire qu’un plombier qui répare un tuyau aura moins de mal qu’un coach qui conseille et qui aura du mal à mesurer les résultats. Le tuyau est réparé. Le client coaché va mieux et a posé des décisions dans sa vie, mais est-ce que c’est que vraiment grâce au coach ? Le coach pourra douter. Le plombier a une preuve physique et matérielle.

Il y a donc les coachs, thérapeutes, tous les métiers du domaine de l’humain.

Mais les artisans aussi. L’artisan d’art qui sait faire, mais se dit qu’untel a plus d’expérience ou sait mieux en parler, qu’untel a de plus beaux chantiers… Il n’osera pas proposer ses services ou mettra un prix très bas.

Cela peut être aussi l’artisan. Par exemple, la coiffeuse qui veut se lancer à son compte, mais ne sait pas si elle saura gérer son planning et les demandes des clients, conseiller suffisamment bien, maîtriser les dernières techniques ou produits… Est-ce qu’elle sera à la hauteur pour tout cela ?

La théorie du syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur a été théorisé par les psychologues américaines Pauline Rose Clance et Suzanne Ament Ime en 1978.
Il est également connu sous le nom de “complexe d’imposture” ou “syndrome de l’autodidacte”.

Elles le définissent comme “la sensation désagréable de douter en permanence de ses capacités, de ne pas se sentir légitime dans son statut actuel, et de ne pas réussir à s’approprier ses succès” (en les attribuant notamment à la chance, ou au hasard)

Voici un questionnaire de l’échelle de Clance pour savoir si vous souffrez du syndrome de l’imposteur :

Ce test évalue différents aspects du syndrome de l’imposteur :

  • le sentiment de tromper, ou la peur de l’échec, (doute constant vis-à-vis de soi, de son intelligence ou de ses compétences) ;
  • l’attribution de son succès à des causes externes comme la chance, le hasard, le travail des coéquipiers ou les relations plutôt qu’à ses compétences ;
  • la minimisation de ses compétences ou la difficulté à les reconnaître.

A travers mon expérience, j’irais plus loin que cette définition du syndrome de l’imposteur.
Plus qu’une « sensation désagréable », cela s’est traduit pour moi par :

  • l’auto-sabotage : je ne réalise pas des actions qui sont dans mon intérêt ou je réalise des actions qui vont contre mon intérêt. Aussi vrai pour les décisions : je prends les « mauvaises décisions », je n’arrive pas à prendre les bonnes décisions, laissant les opportunités me filer sous le nez…
  • la procrastination : difficulté à travailler sur les sujets importants pour le développement de mon activité professionnelle. Par exemple, j’avais souvent du mal à réaliser les derniers pourcentages pour finir une action de communication importante, rendant impossible la communication.
  • la culpabilité et la souffrance de ne pas y arriver. Notamment lorsque j’ai pris conscience que le problème était à l’intérieur de moi, mais que j’étais impuissante à dépasser ces blocages intérieurs.
  • la boulimie de formations et d’informations : accumuler les informations (boulimie d’informations), de formations, d’outils pour être plus, toujours plus… car je ne suis pas encore assez « parfait », pas à la hauteur et qu’il me manque toujours quelque chose. Ce « manque » perçu m’empêche de réaliser et de passer à l’action.

Ce syndrome de l’imposteur peut avoir des répercussions très douloureuses dans la vie quotidienne personnelle et professionnelle car cela peut générer une réelle souffrance intérieure, des difficultés économiques (je n’arrive pas à vivre de mon activité professionnelle), des relations interpersonnelles compliquées (je me mets en position d’infériorité avec les autres, qui peuvent en « profiter »)…

Prendre conscience de nos blocages

Il est plus facile de vendre un produit que de se « vendre ». Lorsqu’on est salarié et que l’on vend des prestations, c’est l’entreprise, notre employeur qui est responsable de délivrer la valeur.

Lorsqu’on est à son compte, on vend ce que l’on délivre comme valeur (conseils, soins) ou ce que l’on fait (réparer un tuyau, couper les cheveux).

Si l’on a une piètre image de soi, si l’on est extrêment exigeant envers soi, on va avoir du mal à se vendre : au fond de nous, nous pensons que nous n’en faisons jamais assez, que ce n’est pas parfait.

Et même sans le dire, même en faisant attention aux mots que l’on emploie, cela va  « transpirer » et notre interlocuteur va le « capter » à travers les messages inconscients qu’on lui envoie, comme le langage corporel, la communication non verbale.

Même si nous savons que notre langage corporel en dit beaucoup, on ne peut pas tout contrôler. 

J’ai réussi à dépasser ce syndrome de l’imposteur en faisant le « ménage à l’intérieur de moi », c’est-à-dire en me libérant de mes blocages, schémas limitants, peurs, émotions négatives… C’est un long chemin ! Ce n’est pas forcément le plus simple, mais cela évite les contorsions où on pèse nos attitudes, calcule nos mots. Car on perd l’authenticité et les clients que l’on risque d’attirer, sont des clients qui seront comme nous, dans le calcul.

Et là, bienvenue dans le monde des clients qui pinaillent, demandent des remises et mettent la pression !

J’ai compris que le syndrome de l’imposteur était pour moi l’expression de plusieurs blocages, schémas limitants, émotions négatives inconscients. Et mon inconscient ne sachant trier les « bons schémas », des « mauvais », il modelait et influençait ma vie de façon catastrophique…

Par exemple, ma mère répétait souvent : « les enfants sont comme les crêpes, la première est toujours ratée ». J’étais l’aînée (et elle aussi). J’ai intégré cette information à un tel niveau que mon inconscient me faisait « rater » ce que j’entreprenais dans le domaine professionnel, que je pensais être une mère absolument pas à la hauteur…

Faire le grand ménage intérieur, c’est aussi se libérer de notre perfectionnisme, de notre exigence démesurée envers soi et s’accepter comme on est. Unique et parfait !

En passant, la notion d’imperfection n’existe que parce qu’on a un modèle en tête et que l’on se définit par rapport à lui. C’est une construction mentale, des « mauvais programmes inconscients » : les jeunes enfants entre eux ne jugent pas les autres par rapport à la couleur de peau idéale, les capacités sportives idéales…

Mon parcours de « guérison »

J’ai créé ma première société en 2011. Et assez rapidement, je me suis rendue compte que je travaillais beaucoup, mais que j’avais du mal à réaliser les actions les plus importantes pour développer l’activité.  Je « m’occupais » et ne travaillais pas efficacement.

Lors d’un échange avec un entrepreneur, il m’a parlé d’une hypnothérapeute. Cela m’a tout de suite parlé car je sentais que ce problème d’auto-sabotage n’était pas lié à un problème d’organisation ou de connaissance, mais à des schémas inconscients limitants. Donc il ne servait à rien de suivre une formation ou de lire un livre car j’avais besoin d’aide pour « reprogrammer mon inconscient » ou plutôt déprogrammer les « programmes négatifs ».

Après plusieurs séances, je suis arrivée à un palier avec ce thérapeute. Et il a été mis sur mon chemin un autre thérapeute qui m’a accompagné un peu plus loin. Et ainsi de suite… Chacun m’apportant de nouvelles clés pour me libérer de ces schémas et blocages.

La première clé dans mon parcours de guérison a été de prendre conscience que je ne suis pas « nulle » car je n’arrive à rien ou par hasard, mais que mon inconscient a été contaminé par des programmes malveillants et qu’il faut le nettoyer.

Est-ce que vous reprochez à votre ordinateur d’avoir un virus informatique ? Non, vous le nettoyez avec un antivirus. 

Et bien c’est la même chose pour votre inconscient.

Cela prend plus ou moins de temps, suivant la quantité de virus/ programmes malveillants qui ont pris le contrôle de votre inconscient.

La deuxième clé, c’est de ne pas lâcher ! Par moments, j’ai eu des moments de doute, de fatigue, car je prenais conscience de nouveaux blocages régulièrement… On ne peut pas changer d’inconscient, comme d’ordinateur. C’est à moi d’être suffisament persévérante dans ma guérison.

Syndrôme de l’imposteur et place

Je sais faire, mais je n’ose pas le dire. Je ne me sens pas légitime.

Revenons en arrière, à l’école, à la maison. 

A l’école, dans le système classique, il y a une compétition instaurée entre les enfants. Il y a les bons, les moyens et les mauvais. Des notes, des évaluations.

Heureusement, de plus en plus d’instituteurs et professeurs essaient d’adoucir les angles de ce système et sont dans la bienveillance. Mais ce n’est pas encore la majorité…

A la maison, nombre de parents mettent la pression aux enfants pour les notes, le classement, les études. Il y a du chantage et des récompenses (carotte / bâton) aux bonnes notes.

A la maison, enfant unique ou enfant dans une fratrie, nous avons une place. Unique, aîné, cadet… Parfois, il est difficile de prendre sa place. Aîné n’est pas facile, cadet non plus, benjamin non plus…

On évolue dans un système où il faut être meilleur que l’autre pour avoir les sourires et les encouragements de la maîtresse, éventuellement des parents. Il faut être sage et docile à la maison et bien travailler à l’école.

Quand on est à son compte, on retombe dans ce schéma. Il y a les autres. On se compare et on s’évalue par rapport aux autres. On existe par rapport aux autres.

Le tableau « boost de confiance en soi »

Même si l’on se dit à l’intérieur de nous que l’on a tous les diplômes et que l’on a coché toutes les cases de la check-list pour être un bon professionnel, on n’y arrive pas.

D’ailleurs, je vous invite à prendre le temps de noter noir sur blanc ce qui fait de vous un bon professionnel : vous avez tel diplôme, telle expérience, tel avis positif de client.

Vous pouvez les mettre sur un tableau et l’afficher à un endroit où vous le voyez tous les jours (sur votre bureau, un endroit où vous passez souvent). Quand votre mental vous souffle « pas assez », regardez le tableau. Cela permet de mettre dans la matière, de rendre visible ce que vous savez faire.

Certains vous diront que c’est un « manque de confiance ». Oui certainement. Mais l’enjeu est de se libérer du virus « manque de confiance » !

Je n’ai pas ma place

Je suis convaincue que la plupart de nous a un système de croyances faux.

Chacun a sa place et cette place, c’est à nous de nous la donner à l’intérieur de nous. Et l’extérieur suivra.

Nous ne sommes pas des pions sur un plateau qui nous battont pour « manger » l’autre.

Nous sommes des pièces d’un même et immense puzzle et chacun a son travail de colibri à faire.

Si nous arrêtons de nous voir comme un pion esseulé sur le bord du plateau qui ne veut pas entrer dans l’arène, si nous décidons de faire notre part, on change de perspective.

J’ai commencé ce blog en 2011, lorsque je me suis lancée. Je n’ai pas toujours été très régulière dans l’écriture d’articles. Je l’ai fait pour partager mes expériences et découvertes, sans penser à gagner de l’argent avec.

Lorque j’ai commencé les missions de conseil, je n’étais pas à l’aise. Je savais faire, mais je considérais qu’il y avait des gens qui faisaient mieux que moi.

Et en effet, il y a toujours des gens qui font mieux que vous.

Donc j’avais du mal à fixer un tarif normal et si l’autre négociait ou faisait sa pleureuse (« j’ai pas d’argent, c’est compliqué »), j’avais tendance à acquiescer.
Je donnais plus de temps que ce qui était convenu.
J’en faisais toujours plus pour ne pas avoir l’impression de voler l’autre.

Changer de système de croyance

Ok, ok, il suffit de changer ce que l’on a dans la tête.
Oui, mais comment fait-on ?

Il n’y a ni formule magique, ni chemin unique. Je vais vous partager comment j’ai fait. A vous de trouver votre chemin, de tester, essayer !

La première étape, c’est d’identifier si l’on est bien dans le syndrome de l’imposteur (des blocages, schémas limitants) et non pas un manque de connaissances techniques ou un manque de temps ou d’argent.

Certaines personnes se complaisent dans cette situation de difficultés insurmontables, de syndrome de l’imposteur.
J’en ai croisé plusieurs sur ma route. Elles ne « bougent » pas, malgré les conseils qu’elles reçoivent, livres ou conférences qu’elles « absorbent », malgré tous les coups de pouce que vous ou d’autres peuvent donner. C’est un autre sujet, mais certaines personnes n’ont pas forcément envie de changer les choses à l’intérieur d’elles…
Si vous lisez cet article et si vous avez envie d’appliquer, vous êtes a priori dans une démarche de résolution de vos difficultés.
Le changement vient de l’intérieur : si la personne dit qu’elle veut changer, mais qu’en réalité, elle ne fait pas la démarche et laisse tomber très rapidement, vous ne pourrez pas l’aider. Car elle veut être aidée mais ne veut pas vraiment changer (sinon, elle ne pourra plus être aidée). Digression, mais digression importante si vous avez des personnes qui « souffrent » du syndrome de l’imposteur (ou d’autres « problèmes » de ce type) depuis des années et des années.

Une fois le « problème » identifié, c’est d’aller chercher une par une les croyances, schémas limitants que l’on a pour les désactiver.

Je vous présente ici une technique que vous pouvez réaliser seul.

Dans mon expérience, il y a un moment où se faire accompagner par un thérapeute (libération émotionnelle – ce que je propose en séance Visio -, hypnose ou hypnothérapie, EMDR, EFT, theta healing…), va permettre d’aller plus vite et d’accéder à des blocages inconscients difficilement accessibles seul. C’est tout à fait normal : le virus « blocage limitant » est tellement puissant qu’il fait croire à l’ordinateur « inconscient » qu’il est une partie indispensable de l’ordinateur. Donc l’ordinateur le protège et vous avez du mal à le « désactiver ».

Voici comment je fais quand je ressens que j’achoppe sur un schéma négatif (je commence à avoir l’habitude !) :

1. je teste avec le test musculaire des doigts ou le test du pendule, des phrases (voir mes vidéos et articles sur les tests musculaires – chaine Youtube).

  • Je me sens légitime.
  • Je suis à ma place.
  • J’ai confiance en mes capacités.
  • C’est juste et légitime d’être (métier).
  • Ma place de (métier) est reconnue de tous.

Faîtes avec les phrases qui vous viennent et qui résonnent en vous.

2. si pour une phrase, le test me dit « non ». Je désactive avec l’EFT (vidéo YT Geneviève Gagos) ou une technique comme le Self Help Trauma (video YouTube), l’EMDR… Ou la technique qui vous parle.

3. Quand ça bloque trop et que je n’arrive pas à désactiver toute seule, je me fais accompagnée par un thérapeute (hypnose, soins énergétiques, EFT…). A vous de vous laisser guider vers la personne qui vous parle. 

Pour ma part, à ce niveau, je vais voir quelqu’un qui peut m’aider sur le plan de l’inconscient et de l’énergie, plutôt que sur le plan du conscient.
Pour choisir le « bon » thérapeute ou praticien, je fais le calme à l’intérieur de moi, et je valide avec un test musculaire.

Parfois, on va devoir nettoyer des choses lourdes.
Par exemple, j’ai pris des coups quand j’étais bébé et j’essayais de me cacher pour ne pas recevoir de coups. Donc j’ai intégré le fait que se cacher me permet de survivre.
Et que me mettre dans la lumière est synonyme d’IMMENSE danger et de mort probable.
Vu le morceau à nettoyer, je ne vais pas le gérer toute seule avec de l’EFT.

C’est la phase de ménage.

Cela dure combien de temps ? A chacun son rythme et son envie !

Pour ma part, je crois que cette phase de ménage dure toute la vie ! Mais plus on avance, plus on s’allège et plus la vie (personnelle et professionnelle) devient fluide et se simplifie.

Comme c’est un retour d’expérience très personnel, même si d’autres entrepreneurs autour de moi l’ont vécu avec des chemins similaires, j’aimerais que vous partagiez en commentaires où vous en êtes, quelles sont les clés que vous avez découvertes pour aider les personnes qui lisent cet article à avancer.